Description
« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. » Alexandre Jacob, 1954.
Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, l’audacieux Travailleur de la nuit aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob (1879-1954), « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé, a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est L’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie.
La compilation de lettres et d’articles de Jacob avait été publiée une première fois par les Éditions de L’Insomniaque en 2000 sous le titre À bas les prisons, toutes les prisons !. Devenue introuvable, nous sommes heureux de pouvoir la ressortir de manière augmentée, fortement remaniée et richement illustrée.
L’homme libre
192 pages, 12 x 20 cm
Préface : Jean-Marc Delpech
ISBN 978-2-9565305-4-1
août 2022
9€